Le week-end du vendredi 15 au dimanche 17 mars vous attend avec des spectacles réguliers au City de Lorient. Ce sont cinq représentations qui auront lieu.
A commencer par La nostalgie des blattes le vendredi 15 mars à 20h30 par la compagnie du Puits Ferré:
« Deux septuagénaires sont assises côte à côte. Ultimes vraies vieilles d’un monde où on ne mange plus ni gluten, ni sucre et où rode une brigade sanitaire, elles exhibent les effets du temps sur leurs corps sans collagène, ni bistouri, ni Botox. Elles attendent quelqu’un, un passant, un client, un fils. Mais personne ne vient… »
Le lendemain, samedi 16 mars à 17h, le théâtre de la Rumeur présente Un riche, trois pauvres :
« Quelque part dans le vaste monde vivent les hommes, les femmes et les enfants. Les relations sont difficiles et Louis Calaferte s’en amuse. Il projette sur ces difficultés, son cynisme et son humour décalé, et met en scène une succession de situations où le comique vient, sans vergogne balayer le tragique. »
Samedi toujours, à 19h30, la compagnie Forge Campin de petites Roches joue Frères numains :
« Les détracteurs ne sont pas les détracteurs » c’est par ces premiers mots quelque peu énigmatiques que Florence Pazzottu lance son poème. Est-ce un poème, un cri, une urgence à dire, une interrogation ? Notre monde libre est-il en passe de nous enfermer dans une fuite en avant ? Avancer coûte que coûte en nous privant de notre humanité… » Car c’est ça le progrès, ça dit… »
Dernier spectacle du jour à 21h de la compagnie Apprentis-Sages de Petites Roches, L’Homme qui marche :
« Le monologue d’un réfugié. Le cent deux millions trois cent millième réfugié de la Terre. Le Bouc Émissaire qui a traversé trop de murs, les déserts et la mer… Il ne vous montrera ni ses pieds, ni ses jambes, ni son dos de bouc. On n’effraie pas ses hôtes. Vous êtes des hôtes n’est-ce pas ? Ou pas… »
Enfin, le week-end se conclut avec le dimanche à 17h, Jean-Christophe Molière joué par la compagnie New Rancard :
« Nous sommes aujourd’hui, en France, dans une petite commune. Jean-Christophe MARVALO, un néo-rural plein de bonne volonté, a décidé de créer une troupe de théâtre avec les habitants intéressés. Il passe une annonce et a le plaisir de voir arriver deux, puis trois, puis sept apprentis comédiens… Le groupe se réunit le jeudi soir, sous les méchants néons d’une salle au sous-sol de la mairie. Travail du corps, de la voix, du texte, engagement et dépassement de soi : les occasions de frottements se multiplient. Entre états d’âme, états de santé, motivations, opinions, le groupe se construit dans la joie, et une certaine conscience collective éclot… Mais la troupe sera-t-elle prête pour la première de « Haut et court » ?