En Finistère, l’alcool a tué 21 personnes l’année dernière sur les routes

21 personnes ont perdu la vie, l’année dernière, dans des accidents de la route liés à une conduite en état d’ivresse. L’alcool au volant reste ainsi la première cause d’accidents mortels dans le département.

Nous parlions la semaine dernière des mauvais chiffres de la sécurité routière en Morbihan. En Finistère, ce sont 21 personnes qui ont perdu la vie, l’année dernière, dans des accidents de la route liés à une conduite en état d’ivresse. L’alcool au volant reste ainsi la première cause d’accidents mortels dans le département. Et la tendance n’est pas à l’amélioration: 24 automobilistes ont encore été contrôlés positifs à l’alcool ou aux stupéfiants, rien que le week-end dernier, en Finistère.

Vous n’êtes pas vaccinés contre la rougeole? Faites-le !

Suite au décès d’une femme de 32 ans, à Poitiers, en début de semaine, les autorités sanitaires vous recommandent de vous faire vacciner contre la rougeole.

Une femme de 32 ans est décédée, à Poitiers, des suites de la rougeole. La jeune femme n’était pas vaccinée et la maladie avait entrainé de graves complications pulmonaires. L’Agence Régionale de Santé de Bretagne nous indique que neuf cas de rougeole ont été signalés sur le territoire breton depuis début février. Alors rien à voir avec l’épidémie qui frappe actuellement la Nouvelle Aquitaine avec plus de 200 cas déclarés depuis l’automne. Pour autant, le risque de diffusion de la maladie à l’ensemble du territoire français est actuellement très élevé. Les autorités vous rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace de se protéger contre la rougeole. La rougeole, qui est extrêmement contagieuse et peut prendre des formes sévères chez l’adulte et chez le nourrisson.

Tournevis contre sabre japonais: deux hommes interpellés à Lorient

Une violente dispute a éclaté dimanche dans un immeuble lorientais. Deux hommes comparaissent ce mercredi devant le tribunal de Lorient.

Une violente altercation a éclaté dimanche dans un immeuble lorientais. Une dispute opposant trois personnes. Deux frères d’une trentaine d’années ont d’abord semé la pagaille dans le hall du bâtiment, tambourinant sans relâche à la porte d’un appartement. Un résident sorti sur le pallier a alors été pris à parti et menacé par les deux hommes, dont l’un a dégainé un tournevis. Le locataire de 45 ans est alors rentré chez lui, pour en revenir armé d’un sabre japonais, qui a eu le mérite de faire fuir les deux agresseurs. L’homme au tournevis a été interpellé et placé en détention provisoire dans l’attente d’un jugement en comparution immédiate, ce mercredi. Le propriétaire du sabre s’est également vu confisquer son arme. Il a lui aussi été convoqué devant le tribunal de grande instance.

Lycéen agressé à Quimperlé: un jeune homme condamné

Il avait violemment agressé un lycéen, la semaine dernière, à Quimperlé: un homme d’une vingtaine d’années a été condamné à 14 mois de prison.

Un jeune homme d’une vingtaine d’années était jugé en comparution immédiate, ce lundi à Quimper. Lundi dernier, il avait roué de coups un adolescent, à la sortie du lycée de Kerneuzec, à Quimperlé. Un violent passage à tabac, qui a laissé des traces sur le corps et le visage de la victime. L’adolescent avait reçu des coups de tête, de genou et même de TASER, sous les yeux de plusieurs camarades, qui ne sont pas intervenus. Le principal agresseur a été condamné à 14 mois de prison ferme.

Etudiantes, elles veulent créer un jardin partagé à l’UBS

Claire, Charlène, Julie et Julie sont étudiantes en Master à l’Université de Bretagne-Sud. Elles projettent de créer un jardin partagé dans le parc Youri-Gagarine, à Lorient.

Elles sont quatre, elles sont étudiantes en 1ère année de Master « Intervention et développement social » à l’Université de Bretagne-Sud, et elles travaillent depuis plusieurs mois à la création d’un jardin partagé sur le campus de l’UBS. Un jardin destiné non seulement aux étudiants de l’université mais aussi aux habitants du quartier de Lanveur, car c’est dans le parc Youri-Gagarine qu’il verra bientôt le jour. Pour mener à bien leur projet, les quatre étudiantes ont créé une association baptisée « Graines Solidaires », et ont établi un budget prévisionnel. Reste aujourd’hui à réunir les fonds, à travers une cagnotte mise en place sur la plateforme Leetchi.

Retrouvez ici l’interview de Claire, Charlène et les deux Julie.

Les syndicats donnent la parole aux retraités

Plusieurs syndicats appellent à une journée d’action nationale en faveur du pouvoir d’achat des retraités. En amont du jour J, ils viennent à la rencontre des retraités sur les marchés.

Plusieurs organisations syndicales appellent à une nouvelle journée d’action, le 15 mars prochain, partout en France. Une mobilisation autour du pouvoir d’achat des retraités. Les syndicats dénoncent notamment la hausse de la CSG et l’augmentation des tarifs des mutuelles et des frais de santé. En amont de cette grande manifestation nationale, la CGT, la FSU et d’autres syndicats viendront à la rencontre des retraités, dans les prochains jours, sur les marchés du département. Objectif: recueillir leurs témoignages et leurs doléances. Après Lanester, ce mardi, les syndicats seront présents sur le marché de Merville ce mercredi, à Lorient. Demain à Hennebont, samedi à Port-Louis et dimanche à Ploemeur et Guidel. D’autres rencontres sont prévues la semaine prochaine.

Semaine de 4 jours: la FCPE interpelle le maire de Lorient

La mairie de Lorient annonce le retour à la semaine de quatre jours, dans les écoles publiques lorientaises, dès la rentrée prochaine. « Un retour en arrière », déplore la FCPE.

Il y a quelques semaines, la mairie de Lanester annonçait sa décision de conserver la semaine de quatre jours et demi dans les écoles publiques. Une décision saluée par la FCPE, qui tacle aujourd’hui la mairie de Lorient. Le retour à la semaine de quatre jours de classe est en effet à l’ordre du jour du prochain conseil municipal de Lorient, ce jeudi. Dans une lettre ouverte adressée à Norbert Métairie, la fédération de parents d’élèves dénonce un « retour en arrière » présenté aux parents comme un « fait accompli », sans réelle concertation avec les principaux intéressés que sont les enseignants, les enfants et leurs familles. « L’intérêt des enfants a été vite évacué », déplore la fédération de parents. D’autant que d’autres villes bretonnes comme Brest, Rennes et Lanester ont fait « le choix courageux de conserver la semaine de 4 jours et demi », rappelle la FCPE. Les parents d’élèves ont prévu d’assister au conseil municipal de Lorient, ce jeudi.

Radars: ils ont crépité plus de 135 000 fois en 2017

Les radars de contrôle de la vitesse, implantés le long des routes morbihannaises, ont flashé très exactement 135 003 fois en 2017. Un chiffre en nette hausse par rapport à l’année précédente.

Les radars de contrôle de la vitesse, implantés le long des routes morbihannaises, ont flashé très exactement 135 003 fois en 2017. Un chiffre en hausse de 25% par rapport à l’année précédente. La palme revient au nouveau radar de Kerdual, mis en place au printemps, sur la bretelle qui relie la voie express et la pénétrante de Lorient. La vitesse est limitée à 50 km/h dans ce virage jugé particulièrement accidentogène, et le radar a déjà flashé plus de 27 000 contrevenants depuis le mois de mai. Parmi les autres radars fixes particulièrement redoutables, celui de Theix-Noyalo, avec plus de 15 000 véhicules flashés en 2017. La troisième marche du podium est occupé par une machine située à Vannes, en bordure de voie express.

Il harcelait sa compagne par texto: un an de sursis

Un homme d’une quarantaine d’années a été condamné à un an de prison avec sursis: il envoyait jusqu’à 60 SMS par jour à son ex-compagne.

Pendant près d’un an, le quadragénaire avait suivi quotidiennement son ancienne concubine, domiciliée à Locminé. « Je le vois partout, il ne me laisse pas tranquille », a déploré la plaignante à la barre, tout en expliquant avoir dû déménager. Entre mars et septembre 2017, le quadragénaire avait par ailleurs envoyé 903 SMS à son ex-petite amie. Parfois des mots doux, parfois des insultes et des menaces. Le prévenu a d’ailleurs reçu l’interdiction d’entrer en contact avec sa victime, par quelque biais que ce soit.

Une mère de famille condamnée pour des violences sur ses enfants

Une femme d’une quarantaine d’années a été condamnée, ce lundi, par le tribunal de Lorient. L’année dernière, ses enfants avaient assisté à une scène de violences conjugales.

Il y a tout juste un an, une quadragénaire et son compagnon s’est violemment disputés, à l’issue d’une soirée très arrosée. Tirés du sommeil, leurs trois enfants assisteront à la scène. Âgés de 7 à 15 ans, ils essuieront même des coups et des menaces. Depuis, l’un d’eux a d’ailleurs été placé en famille d’accueil. Ce lundi, la quadragénaire n’avait pas fait le déplacement au tribunal. Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et obligation de soins.

Une cellule d’aide psychologique ouverte au collège Saint-Exupéry de Vannes après le drame de lundi

Une collégienne de 15 ans a perdu la vie, lundi matin, dans un terrible accident de la route. Depuis le drame, ses camarades ont été accueillis par des psychologues, au sein de leur collège.

Une collégienne de 15 ans a perdu la vie, ce lundi matin, dans un dramatique accident de la route, survenu sur la Nationale 165, à hauteur de Plougoumelen. Un camion est venu percuter un car scolaire, stationné sur la bande d’urgence, renversant au passage la conductrice du véhicule et l’adolescente qui en étaient descendues. La jeune fille est morte sur le coup. Originaire d’Auray, la victime était scolarisée au collège Saint-Exupéry de Vannes, où une cellule psychologique a été mise en place. Une quinzaine de camarades et d’amis de l’adolescente y ont été reçus dès lundi matin. « La cellule restera active le temps qu’il faudra », précise le rectorat.

De la fumée à l’arrière du bus?

C’est une longue enquête qui attend désormais les gendarmes de Brec’h, chargés de faire la lumière sur le drame de lundi matin. Les enquêteurs lancent d’ailleurs un appel à témoins. Car les questions restent nombreuses: le chauffeur du camion roulait-il trop vite? Comment se fait-il que la jeune passagère se trouvait sur la chaussée, à un endroit où il n’y avait pas de glissière de sécurité? Mais surtout,  pourquoi le car était-il arrêté à cet endroit? Des témoins de l’accident évoquent de la fumée blanche s’échappant de l’arrière du car. Un problème technique qui permettrait d’expliquer la décision de la conductrice d’arrêter son véhicule et d’en ordonner l’évacuation. Le car scolaire sera expertisé dans les tout prochains jours, et sa conductrice entendue, ainsi que le chauffeur du camion. Tous deux ont été blessés dans l’accident.