Face à une recrudescence des agressions au sein du Groupe Hospitalier Bretagne Sud (GHBS), la CGT a déposé, mardi 28 janvier, une alerte pour « danger grave et imminent ». Une démarche visant à engager la responsabilité de la direction et à exiger des mesures de protection renforcées pour le personnel hospitalier.
Une semaine marquée par plusieurs incidents violents
Dimanche 26 janvier, un soignant et six policiers ont été blessés après une altercation entre la famille d’un patient et le personnel soignant. Quelques jours plus tôt, le 23 janvier, un usager a menacé un agent d’accueil après avoir refusé de porter un masque. Le 24 janvier, un patient en crise a agressé verbalement une patiente et physiquement l’équipe de nuit, entraînant un arrêt de travail pour une infirmière.
Un appel à des mesures concrètes
La CGT dénonce une banalisation des agressions et réclame des actions immédiates :
- Un contrôle renforcé des accès à l’hôpital,
- Un accueil amélioré pour mieux orienter les patients,
- Davantage de personnel et une formation adaptée,
- La mise en place de protocoles de gestion des crises,
- Un système d’alerte pour les travailleurs isolés,
- Une cellule de soutien psychologique pour les agents victimes.
Le syndicat insiste sur l’urgence d’agir pour garantir la sécurité des soignants et des patients. Cette alerte met la direction face à ses responsabilités, dans l’attente de solutions concrètes pour enrayer cette montée des violences en milieu hospitalier.