Les précipitations des mois d’avril et mai ont certes permis à la terre de souffler un peu, après un hiver très sec. « Sans les pluies du printemps, la situation aurait été aussi catastrophique qu’en 1976 », explique la Chambre d’Agriculture. Mais la canicule de la semaine dernière fait à nouveau craindre un été compliqué dans les champs, où les céréales ont souffert des fortes chaleurs. Les sols sont desséchés, l’herbe pousse difficilement, le blé risque lui aussi d’être échaudé. En tout cas, le rendement n’est pour l’heure pas très bon. On en saura plus d’ici un mois. Dans le sud et l’est du Morbihan, la situation est inquiétante pour beaucoup d’éleveurs laitiers, qui n’ont plus de quoi nourrir leurs bêtes. En revanche, ceux qui ont profité des pluies de mai suivies de la chaleur de juin, ce sont le maïs, l’orge et les légumes, qui se portent bien.