Le 11 mars dernier, l’homme de 29 ans avait tiré sur deux jeunes gens, au pied d’un immeuble. A son domicile, les forces de l’ordre avaient retrouvé plusieurs armes de
poing, dont un fusil chargé, ainsi que des cartes bancaires et de faux documents d’identité. Jugé en comparution immédiate pour violences avec armes, l’homme d’origine
malienne a expliqué son geste par un simple différend. « Plutôt un réglement de compte sur fond de trafic de stupéfiants », ose le procureur. D’ailleurs, les victimes des tirs ne se
sont pas fait connaître et n’ont pas déposé plainte. Testé positif à la cocaïne et au cannabis, le prévenu a été condamné à trois ans de prison ferme.