Pendant trois ans, entre 2015 et 2018, le trio faisait régulièrement main basse sur des milliers de comprimés de paracétamol, de la codéine et autres psychotropes qui disparaissaient des stocks de façon anormale. Une préparatrice d’une cinquantaine d’années a reconnu être accro aux médicaments. « C’était de l’automédication, ou pour satisfaire les besoins de mes proches, mais en aucun cas pour la revente », assure-t-elle, malgré les soupçons de la partie civile. La principale mise en cause a été condamnée à neuf mois de prison avec sursis avec interdiction d’exercer en milieu hospitalier pendant cinq ans. Les deux autres écopent de peines plus légères.