Après l’annulation du contrat du siècle avec l’Australie, Naval Group va pouvoir se consoler avec un contrat chiffré à près de 3 milliards d’euros passé entre la France et la Grèce. Le Premier ministre grec et le Président Macron l’ont acté lundi soir. Le résultat d’un appel d’offres lancé l’année dernière par Athènes pour la construction d’au moins trois frégates, avec une quatrième en option. Un chantier qui bénéficiera au site lorientais de Naval Group. La Grèce a également commandé des avions Rafale à la France.
Les réactions se multiplient, suite à l’annonce de cette commande. Le député de Lorient, Gwendal Rouillard salue
« une étape majeure pour l’affirmation d’une défense européenne crédible. » Même chose pour le député d’Hennebont, Jean-Michel Jacques, vice-président de la commission défense à l’Assemblée, qui se félicite d’un contrat qui « conforte significativement l’activité du site lorientais de Naval Group. » « C’est une reconnaissance des savoir-faire de pointe de l’industrie navale de notre pays », écrit le parlementaire dans un communiqué. Le carnet de commandes se remplit pour Naval Group, qui construit déjà cinq frégates de défense pour la Marine française. Même chose pour les chantiers Kership et Piriou, à Lanester et Concarneau, qui ont disposent désormais d’un plan de charge plus confortable.