D’ici l’été prochain, un peu plus de 4 000 kilomètres de routes, soit 10% du réseau routier morbihannais, devraient être concernés par un retour à 90 km/h de la vitesse maximale autorisée. Mais l’annonce du président du Conseil départemental, David Lappartient, se heurte déjà à de nombreuses réticences parmi les élus du territoire. La vitesse est, en effet, la deuxième cause d’accidents en Morbihan. Elle est même « en cause dans 45% des accidents mortels », ajoute le groupe de gauche et écologiste au Département dans un communiqué. Or, les études montrent une baisse du nombre de tués depuis la baisse généralisée des limitations de vitesse. Et de réclamer, avant toute chose, des travaux de sécurisation des routes départementales.