Les zones d’ombre sont encore nombreuses dans ce dossier, examiné hier par le tribunal de Lorient. En mai dernier, une lycéenne de Locminé affirme avoir été enlacée puis embrassée sur le front par l’un de ses professeurs. Une autre élève dénonce alors des faits similaires de la part de l’homme de 56 ans. « Il n’y avait rien de sexuel dans mon geste », se défend le prévenu, aujourd’hui suspendu de l’Education nationale. « Ces élèves sont comme mes enfants », dit-il. Malgré ces dénégations, le procureur de la République a requis 18 mois de prison avec sursis à l’encontre de l’ancien enseignant et interdiction d’exercer un métier en contact avec des mineurs. Le verdict est attendu dans une semaine.