Le tribunal de Lorient a décidé de relaxer le sexagénaire jugé lundi dernier. « Au bénéfice du doute », précise le juge. C’est ce que réclamait l’avocat du prévenu, qui n’avait cessé de clamer son innocence depuis la révélation des faits en 2017. Ses deux filles, aujourd’hui âgées d’une trentaine d’années, accusaient leur père d’agressions sexuelles, commises entre 1997 et 2011. « Mes filles se vengent car je me suis séparé de leur mère », s’est défendu l’ancien officier de marine. Quatre ans de prison dont trois avec sursis avait été requis à son encontre.