Le parc de Kermesquel est gangréné par les trafics de stupéfiants. Les riverains crient haut et fort leur ras-le-bol.
Cela fait plusieurs mois maintenant que les riverains du parc de Kermesquel sont excédés. Leur quartier est gangrené par les trafics de drogue. Les descentes de police sont fréquentes dans les quartiers nord de Vannes. Jusqu’ici les dealers se retrouvaient notamment dans un petit parc de Ménimur. Mais chassés de leur terrain de jeu par les forces de l’ordre il y a quelques semaines, ils ont trouvé refuge dans un autre petit bois, situé lui aussi au nord-ouest de la ville. Les habitants dénoncent un sentiment d’insécurité, lié à la présence d’individus encagoulés aux entrées du parc.
Des mesures « maison » pour tenter d’endiguer le phénomène
Au printemps, les riverains avaient déjà placardé des petits panneaux sur les arbres du parc afin de dénoncer les nuisances engendrées par ces trafics incessants. Vendredi soir dernier, ils ont affiché un imposante banderole devant la mairie, ainsi que des autocollants bien visibles un peu partout dans la ville. Dernière action en date: la mise en place d’une bâche, depuis mardi, le long de la voie express. On peut y lire « Vannes la stupéfiante: overdose ».