Ce n’est pas nouveau: les engins de contrôle de la vitesse sont régulièrement pris pour cible, le long des routes du département. Installé au printemps dernier, le radar de Kerdual a déjà été recouvert de peinture à deux reprises. Et on ne s’arrête pas là: depuis le début de l’année, ce sont 29 machines qui ont subi des dégradations en Morbihan. Deux radars ont même été détruits par le feu. Dans ce cas la réparation coûte près de 30 000 euros par appareil. La préfecture rappelle aux adeptes de ce genre d’actes de vandalisme qu’ils s’exposent à une forte amende – entre 7 000 et 75 000 euros – voire même à des peines de prison ferme, en cas de destruction d’un bien public.